Retour sur ma recherche d'emploi : "il ne faut pas négliger les offres les moins attendues ou attirantes"

Étudiant en 4ème année de Cycle Ingénieur et entrée imminente dans le monde professionnel.

En septembre 2015, fort de mon parcours scolaire déjà bien complété, et après 4 bonnes années post-bac sur les bancs en préparation de mon diplôme d’ingénieur, j’étais rendu en dernière année.

La dernière année signifie la fin de la vie d’étudiant, et l’entrée imminente dans le monde professionnel. Les prochaines et dernières étapes clés de mon périple étaient le stage de fin d’études, suivi d’un contrat de travail, que je préférerai être « à durée indéterminée ». Ce type de contrat me garantirait de pouvoir bénéficier d’un changement de statut par mon employeur, de celui d’étudiant à celui de salarié. Ce contrat serait également assorti d’une rémunération au minimum égale à 38k€ bruts, le montant auquel pouvait prétendre un jeune diplômé de mon acabit. Cependant, il n’en était encore rien, je venais tout juste de commencer mon année, et j’avais encore du chemin, tout de même.

De mon stage à la recherche du travail

En décembre 2015, après 3 mois de recherche intensive, je finis par décrocher une proposition pour la plus grande entreprise de télécommunications de France. Avant d’effectuer le stage, je suis déjà ravi de pouvoir inscrire ce grand compte sur mon CV, en espérant qu’il me permettra de prétendre à des offres d’emploi plus tard, à la hauteur de mes espérances. De plus, le sujet de stage m’intéresse en tous points. Je finis par valider totalement mon 1er semestre de dernière année. Il ne me reste plus qu’à commencer mon stage, prévu pour le 1er mars 2016, au cours duquel j’ai prévu de capitaliser les connaissances acquises tout au lors de mon cursus ingénieur, et me doter d’une solide expérience.

Remplir un dossier de compétences… a été l’étape la plus chronovore…

En juin 2016, rendu à la moitié de mon stage de fin d’études, je me dis qu’il est grand temps de commencer à postuler pour un emploi. Je décide donc de m’inscrire sur un nombre important de plateformes de recrutement à l’instar de : Apec, JobTeaser, RegiosJob… Je m’attèle également à créer un profil de candidature sur chacune des plateformes de recrutement propriétaires des entreprises pour lesquelles j’ai un intérêt. Dès les premiers jours suivant l’activation de la visibilité de mon CV sur les plateformes de recrutement, je reçois des appels, en moyenne 2 par jour. Les appels proviennent principalement de cabinets de conseil, à la recherche de consultants qu’ils enverront en mission chez leurs clients, qui eux, sont en réalité les entreprises grands comptes qui m’intéressent le plus. Lors des entretiens décrochés suite aux appels reçus, je découvre les possibilités qu’offrent un emploi de consultant. Travailler en tant que consultant n’était pas mon souhait premier, mais je me dis que je peux commencer par là, pour peut-être rebondir plus tard sur un poste en interne dans l’entreprise et dans le secteur de mon choix. L’expérience de la recherche d’emploi dans les entreprises de conseil m’a fait expérimenter l’aspect le plus fastidieux de ma recherche d’emploi: pour chacune des entreprises avec lesquelles j’ai été en contact, il fallait, en plus de mon CV, remplir un dossier de compétences avec le plus de détails possible. Cette étape obligatoire a été la plus chronovore pendant la période que j’ai passée à postuler pour des emplois. Je me suis également rendu compte que j’avais plus de réussite auprès des cabinets de conseil, qu’auprès des grandes comptes qui me faisaient rêver, d’autant plus que les réponses étaient beaucoup plus promptes chez les cabinets de conseil.

Des pistes solides…

En septembre 2016, je termine mon stage, non sans m’être assuré de pouvoir bénéficier des recommandations de mon maître de stage pour mes candidatures en cours et avenir. Malgré mon souhait de pouvoir continuer en tant qu’ingénieur salarié dans l’entreprise de mon stage, cela ne se fait pas, en raison de la non nécessité de recruter un ingénieur dans le service auquel j’étais rattaché. À ce moment-là, je n’ai toujours pas signé de contrat de travail, mais j’ai des pistes solides, principalement auprès de cabinets de conseil. Cependant, mon titre de séjour d’étudiant étranger arrivant à expiration, il me faut trouver un contrat au plus vite. Je décide donc d’accélérer les choses, et je finis par signer un contrat de travail, avec une entreprise de conseil. Cependant, cette signature est assortie d’une mission chez un client du cabinet de conseil, grand compte, parmi ceux qui étaient initialement dans mon viseur.

L’élément qui m’a permis de signer mon premier contrat de travail

La signature de mon contrat n’aurait pas été possible sans les plateformes en ligne sur lesquelles j’ai posté mon CV. Celui-ci a ainsi été rendu visible auprès d’un large panel de recruteurs. Ces plateformes m’ont permis de nouer une rapport de confiance avec certains de ces recruteurs. Par exemple, j’avais une relation privilégiée à tel point que, en cas de non disponibilité d’un poste en adéquation avec mon parcours lors d’un entretien, mon CV était placé en priorité, de telle sorte que dès qu’il y avait une correspondance entre mon CV et une offre d’un des leurs clients, les cabinets me contactaient aussitôt.

On peut être épanoui même si on n’obtient pas exactement ce que l’on veut

Un an et demi plus tard, je signe de nouveau un contrat, mais pour entrer en interne chez le « grand compte ». Au final, je peux estimer que mon but a été atteint, mais mon expérience professionnelle m’a également permis de comprendre que l’on peut être épanoui même si on n’obtient pas exactement ce que l’on veut, et qu’il ne faut pas négliger les offres les moins attendues ou attirantes, car elles peuvent déboucher plus tard sur des jobs de rêve.

Orel Kevin Meva’a
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